Bonnes pratiques numériques – Sketchnotes
Un des grands avantages d’être en couveuse ou en coopérative lorsque qu’on crée son entreprise (ou même après d’ailleurs! 😉 ), c’est, selon moi, d’avoir la chance de rencontrer régulièrement d’autres entrepreneurs qui ont plein de compétences qu’on n’a pas forcément… Le fait de pouvoir échanger avec d’autres, qui ont les mêmes problématiques, ou non d’ailleurs, permet d’avancer plus vite dans le développement de son activité.
Bref, lundi dernier, j’ai participé à un atelier sur « les bonnes pratiques numériques du chef d’entreprise » (qui peuvent être aussi appliquées aux particuliers, à titre individuel j’entends) animé par Mathieu de RSS Informatique, un informaticien très pédagogue (oui, oui, ça existe!) et très militant « logiciels libres » / « protections des données personnelles ». Du coup, pas besoin de le rechercher sur les réseaux sociaux, il n’y ait pas. Sauf sur Mastodon… Mais si vous avez besoin d’un conseil, d’une expertise ou d’une formation, je vous encourage très fortement à le contacter.
Voilà, la minute promotionnelle est terminée, je vous invite à prendre le temps de regarder ma prise de notes visuelle.
Si vous préférez le texte brut et les listes à puces, voici un condensé de ce que j’ai retenu / de ce qui m’a paru important (au regard des mes besoins / connaissances préalables).
Tout d’abord, sachez qu’il n’y a pas de solution miracle, il faut mettre au point son propre protocole de sécurité ! L’idée n’étant pas de se compliquer la vie mais bien de se créer de nouvelles habitudes de travail pour gagner du temps et protéger ses données / son matériel informatique.
Avec mon métier, j’ai tendance à parler de stratégie. Lui évoque le modèle de menace. Ce n’est pas la même chose mais ce que je veux dire, c’est qu’avant de se lancer dans de grands changements ou des actions pour continuer de construire son entreprise, il faut un peu réfléchir à nos besoins. Pour ce faire, il suffit juste de se demander :
– Qu’est-ce qu’on veut protéger ?
– De qui ? De quoi ?
– Comment peut-on le faire ?
Mes 3 principaux apprentissages
– Se créer PLUSIEURS mots de passe forts (complexes à décrypter pour un ordinateur)
Pour des conseils plus précis, je vous laisse lire les recommandations de l’ANSSI !
Le seul petit truc en plus, c’est qu’il ne faut pas oublier que les robots, ou les personnes malveillantes, peuvent consulter tous les dictionnaires de toutes les langues. Donc, mieux vaut ne pas utiliser un mot déjà existant, même en lituanien ou en klingon 😉 !
– DISPATCHER ses sauvegardes (qu’on aura pris le temps de faire / d’automatiser régulièrement !)
Que ce soit dans différents appareils (disques durs externes, NAS… à vous de choisir !) mais aussi à différents endroits (en local, dans la vraie vie ou pourquoi pas online > malheureusement, nous ne sommes jamais à l’abri d’un incendie ou d’une inondation…)
– TOUJOURS mettre à jour son système d’exploitation ou ses logiciels
Personnellement, j’avais tendance à attendre un peu, de peur que des bugs m’empêchent de travailler. Mais j’ai bien retenu la leçon :
« Mieux vaut un bug système / logiciel (tant qu’on a mis en place auparavant un système de sauvegarde fiable!) qu’une faille de sécurité! »
Par contre, arrangez-vous pour lancer les mises à jours en fin de journée ! Prenez-le temps de vérifier que tout fonctionne normalement. Bref, ne mettez pas à jour, le matin, juste avant de partir bosser…
Quelques liens pour une navigation un peu plus sûre / respectueuse de vos données personnelles
– Un navigateur WEB : Firefox
– Des plug-ins liés : Ublock – Https Everywhere – Decentraleyes
– Des moteurs de recherches : Qwant – Startpage
Bien sûr, tous ces conseils n’engagent que nous, à chacun de trouver son point d’équilibre entre bénéfices et risques ou confort et sécurité !
Et, certains spécialistes trouveront sûrement que j’ai fait des raccourcis un peu trop directs mais mon but est de parler au plus grand nombre, de vulgariser une connaissance pas toujours évidente…
NB par rapport au conseil « anti-hacks » : sur le fait qu’il ne faut pas éteindre son PC dans le cas d’une infection, c’est uniquement contre les cryptolockers ou rançongiciels (= logiciel malfaisant qui chiffre les données et demande une rançon !)
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